L’aïkido par Léo Tamaki: le nouveau souffle de l’art
Pratiquant les arts martiaux depuis plus de 35 ans, Léo Tamaki est aujourd’hui considéré comme l’étoile montante de l’Aïkido. Élève des plus grands experts japonais, il a suivi l’enseignement de Tamura Nobuyoshi, Kuroda Tetsuzan, Kono Yohinori ou encore Hino Akira.
Fondateur de l’école « Kishinkaï », Léo Tamaki pratique un Aïkido tout en finesse, alliant souplesse et martialité. En constante évolution, il a su s’entourer de pratiquant désireux de travailler dans la même direction. C’est ainsi qu’il intervient sur la scène internationale (France, Belgique, Pays-Bas, Espagne, Allemagne, Portugal, Hongrie, Canada, Ukraine…).
Travailleur acharné, il est à l’origine de Nuit des Arts Martiaux Traditionnels de Paris depuis plus de 11 ans. C’est donc grâce à lui que j’ai eu le souhait de reproduire cette merveilleuse idée à Liège.
Il est mon enseignant, mon mentor, celui qui m’a permis d’être ce que je suis aujourd’hui. Je suis donc particulièrement touché qu’il me fasse l’honneur de sa présence à la première Nuit des Arts Martiaux traditionnels de Liège.
Il m’a demandé d’être son Uke pour cet événement, je l’accompagnerai donc avec mon ami Germain Chamot. Je suis certain que la qualité de son travail vous laissera sans voix !
Tamaki Léo et Tamaki Issei (Paris Bercy)
Tamaki Léo et Arnaud Lejeune (Monaco)
L’aikido
L’aïkido « la voie (do) de l’union/harmonie (ai) des énergies (ki), est un art martial (budo) japonais du XX ème siècle, créé par O Sensei Morihei Ueshiba à partir des traditions martiales qu’il étudia, et en particulier de Daito Ryu.
L’Aikido se pratique généralement à deux partenaires: l’un joue le rôle d’attaquant et l’autre réalise les techniques d’immobilisations, de frappes ou de protections. L’entrainement se déroule sous formes de katas à deux et d’exercices plus libres. Une partie de la pratique est également consacrée au travail des armes en bois: bâton, sabre ou couteau.
Cet art martial se distingue notamment pas l’absence de compétition.
O sensei Morihei Ueshiba (fondateur de l’aïkido)
Le Kishinkai aikido
Le Kishinkai (喜振会) est une école d’Aïkido fondée par Léo Tamaki, avec le soutien d’Issei Tamaki, Julien Coup et Tanguy Le Vourc’h. Actuellement, la croissance de l’école se fait dans une dynamique très positive, avec des pratiquants partageant une même passion.
Pourquoi parler d’école ?
Parce qu’il ne s’agit pas d’une fédération, où plus ou moins tous les courants sont acceptés tant qu’il existe un dénominateur commun, et parce qu’il ne s’agit pas d’une koryu, où seule la façon de faire du maître est correcte. Dans une école, telle que présentée par Léo Tamaki, chacun peut faire sa propre recherche sur la base de principes fondamentaux communs, d’une éthique partagée et d’une même direction de travail. Celle-ci peut être définie brièvement par la recherche d’une efficacité martiale grâce à la modification de l’utilisation du corps.
Le nom de l’école est composé de trois kanjis 喜 : se réjouir, 振 : approfondir et 会 : le groupe, l’école. Le Kishinkai est donc l’école dans laquelle les adeptes approfondissent la voie dans la joie. Le Kishinkai Aïkido se caractérise par l’influence de différents maîtres : Tamura Nobuyoshi en aikido, Kuroda Tetsuzan du Shinbukan Kuroda dojo, Hino Akira du Hino Budo Institute et Kono Yoshinori. Ces trois derniers sont invités régulièrement en Europe par Léo Tamaki. Brièvement, le contexte de travail consiste à considérer que le partenaire/adversaire est plus grand, plus fort, plus rapide, etc. Malgré ce départ fortement défavorable, l’entrainement vise à permettre au pratiquant de faire pourtant preuve de bienveillance dans l’exécution des techniques. Pour renverser la situation, l’aikidoka du Kishinkai s’appuiera sur un travail sur la lecture de l’intention, le relâchement et la mobilité. Il n’est donc pas question d’utiliser la force musculaire ! Les techniques sont réalisées en privilégiant la création du déséquilibre plutôt que l’application de contraintes. Au-delà de l’intérêt martial, cette pratique détend et relâche les tensions. Du fait de la forte influence du Shinbukan sur le Kishinkai, notre pratique est très marquée par le travail des armes et notamment du bokuto (sabre de bois).
, Tamaki Léo, Julien coup, Alexandre Grzegorczyk, Thomas Vercellino (paris bercy)
Je suis dans l’obligation d’avouer que j’ai sous estimé ce grand maitre, du faite qu’il n’est pas de l’extrème orient, mais à chaque fois que j’essaye de percevoir sa technique, il me laisse dans l’incapacité de suivre et la profonde admiration de son style.
Ces propos m’ont beaucoup aidé concernant la philosophie de l’Aïkido, la méditation et la simplicité amenant cette discipline a s’épanouir des 2 heures du dojo jusqu’à les autres 22 heures, la vie quotidienne quoi.
J’ai pas encore décidé mais je croie que son Aïkido sera le mieux pour moi.
Aïkidoka 4ème kyo.
Sidi Bel Abbès, Algérie.